Le top des balades !

Retrouvez sur cette page, les promenades balisées dans les 6 communes de la Forêt de Saint-Hubert :

  • de moins de 5 km
  • entre 5 et 10 km
  • entre 10 et 15 km
  • entre 15 et 20 km

Les cartes de promenades sont en vente auprès des Bureaux de Tourisme locaux.

Les promenades balisées de moins de 5 km

Les promenades balisées entre 5 km et 10 km

Les promenades balisées entre 10 km et 15 km

Carte de promenade de Libin:

Carte de promenade de Libramont-Chevigny:

Les promenades balisées entre 15 et 20 km

Carte de promenade de Libramont-Chevigny:

Carte de promenade de Saint-Hubert

Carte de promenade de Wellin

Les cartes de promenades sont en vente auprès des Bureaux de Tourisme locaux:

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Circuit du souvenir

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Crédit : FTLB P.Willems

Partez à la découverte des monuments et plaques commémorant les deux conflits mondiaux à Saint-Hubert.


Informations collectées par Stéphane Hérin

Information complémentaire

Signalétique

Aucune signalétique

Circuit à pied
Facile
3.5 km
max. 477 m
min. 417 m
64 m
61 m
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PLAN IGN

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PHOTOS AERIENNES / IGN

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CARTES MULTI-ECHELLES / IGN

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TOP 25 IGN

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CARTE DES PENTES (PLAN IGN)

CARTE DES PENTES (PLAN IGN)

PARCELLES CADASTRALES

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CARTES AÉRONAUTIQUES OACI

CARTES AÉRONAUTIQUES OACI

CARTE 1950 / IGN

CARTE 1950 / IGN

CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)

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CARTES LITTORALES / SHOM/IGN

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SCAN EXPRESS STANDARD / IGN

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SCAN EXPRESS CLASSIQUE / IGN

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OPEN STREET MAP

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GOOGLE MAP - SATELLITE

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IGN BELGIQUE

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Circuits à proximité
Points d'intérêts à proximité

Point de départ

Avenue Nestor Martin 6870 Saint-Hubert
Lat : 50.02654Lng : 5.36412

  Points d'intérêt

Image du poi

Circuit du souvenir: 1. Monument aux morts

Inauguration: le 27 septembre 1959.Ce Monument est dédié à la mémoire des victimes des deux guerres. Il est construit à l’endroit même de la chute d’une bombe volante (V1). Tombée le 25 novembre 1944 à 12h40, elle rasa un groupe de maisons et tua cinq personnes.En cette journée tragique du 25 novembre 1944, la famille CHALON au grand complet venait de rentrer à leur domicile pour le dîner. Fatalité, si la bombe était tombée dix minutes plus tôt, la maison aurait été vide de ses occupants.Constant CHALON, Boulanger-Pâtissier né à Saint-Hubert le 13 août 1888 (56 ans), Roger CHALON, gendarme né à Saint-Hubert le 17 mai 1913 (31 ans), son épouse Marie-Antoinette RONDEAUX, née à Bure le 15 août 1915 (29 ans) et leur fils Constant (Stany) CHALON, né à Saint-Hubert le 21 juin 1943 (1 ans, 5 mois). Dans la remise du presbytère, Léopold CHARDOME, né à Saint-Hubert le 7 janvier 1869 (75 ans) époux de Maria LECLERE, sciait du bois pour le Doyen SCHMELER. Il décédera également enseveli sous le toit et les décombres.Sources : Emile PECHEUR, « Saint-Hubert : La bombe volante du samedi 25 novembre 1944 », in Saint-Hubert d’Ardenne Cahier d'histoire Tome IX, 2003, p. 225-242.Publicité

Avenue Nestor Martin 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 2. Chasseurs Ardennais

Inauguration: jeudi 13 mars 2003Le vendredi 30 septembre 1994, la ville de Saint-Hubert signe une charte de jumelage et devient marraine du Régiment des Chasseurs Ardennais.Depuis le jeudi 13 mars 2003, la Roseraie accueille un mémorial érigé par La Fraternelle des Chasseurs Ardennais. Le bourgmestre de l’époque, Claude BONMARIAGE, soulignait « C’est un geste important pour la sauvegarde du souvenir et pour que les générations futures n’oublient pas. »Jacky GRAFTIAUX, président Régional des chasseurs Ardennais ajoutait de son côté : « Le mémorial résume dans les matériaux employés l’âme de notre Ardenne : le chêne, roi incontesté de nos forêts profondes, le fer, n’oublions pas que nous avons eu des hauts-fourneaux pas loin d’ici, et la roche qui sert de support à notre mascotte planant dans les airs quoique retenue par des chaines, symbole de la résistance et son attachement à l’Ardenne.»Historique du Régiment :Durant la première guerre mondiale, le « 10ème de ligne » reçoit cinq citations : Namur, Termonde, Yser, Essen, Cortemark et la fourragère de l'Ordre de Léopold de deuxième classe. Ses pertes totales pour le premier conflit mondial s’élèvent à 1500 tués sur un effectif de 3500 hommes.Le 10 mars 1933, par Arrêté Royal, le « 10ème de Ligne » devient le « Régiment des Chasseurs Ardennais », un héritage prestigieux.Durant la deuxième guerre mondiale, les « Chasseurs Ardennais » recevront six citations pour : Ardenne, La Dendre 1940, Vinkt, la Lys, Canal Albert et Belgique 1940. Beaucoup de Chasseurs Ardennais réussiront à échapper à la captivité et se retrouveront dans les maquis ardennais. Là-bas, leur béret vert devenait le signe distinctif de nombreux autres résistants qui ne l’avaient jamais porté auparavant. Près de mille Chasseurs Ardennais perdirent la vie durant ce conflit.En février 2010, leur nomination est de nouveau modifiée au profit de celle de « Bataillon Médian des Chasseurs Ardennais ».Sources :L’Avenir du Luxembourg, 20 mars 2003.www.fraternellechasseursardennais.be

Avenue des Chasseurs Ardennais 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 3. Général, médecin et Comte Albert Guérisse

Inauguration : 6 juin 1991Albert Guérisse est né à Bruxelles le 5 avril 1911. Ses parents sont originaires de Saint-Hubert, où il passera son adolescence avant de plonger dans les sphères de l’université. Quand éclate la guerre en 1940, il est étudiant militaire en médecine à l’ULB. Il passe la campagne des 18 jours avec son unité de lanciers et, après la capitulation belge, s’évade en Angleterre moyennant un détour par Gibraltar. Il troquera sa nationalité officielle contre celle d’un Canadien francophone : Albert Guérisse devient Pat O’LEARY.Il embarque sur un paquebot français utilisé par les services secrets anglais pour débarquer des agents alliés sur les côtes de Provence. Plus tard, il prendra la responsabilité d’une ligne de rapatriement d’aviateurs anglais abattus sur le continent. A lui seul, il en sauve 250.Une mission échoue. Il est arrêté une première fois et est envoyé dans un camp d’internement dans le Gard, non loin de Marseille. Les Allemands ne parviennent cependant pas à percer sa véritable identité. Cela lui permet de jouir du traitement relativement favorable dont bénéficient les officiers britanniques. Mais Albert Guérisse refuse l’internement. Il est bien décidé à s’évader. Au terme d’une invraisemblable aventure, il rejoint Marseille pour réorganiser son réseau. Il change une nouvelle fois de nom : il s’appelle désormais Adolphe CARTIER.Trahi en 1943, il est capturé pour la deuxième fois. Il est torturé et achève la guerre au fond d’un camp de concentration. A Mauthausen d’abord, à Dachau ensuite. Là, il met clandestinement ses capacités de médecin au service de ses compagnons d’infortune. A sa libération en 1945, il pèse encore 42 kilos !Redevenu Albert GUERISSE, il reprendra sa place dans le corps des médecins militaires et, en 1951, il s’engage et rejoint le Corps des volontaires belges pour la Corée. Au cours de la bataille de l’Imjin, en avril 1951, il se distingue particulièrement en allant chercher un blessé étendu sous le feu des balles chinoises.Rentré au pays, il devient successivement Chef du service de santé des Forces belges en Allemagne, puis Directeur général du Service de santé des Forces armées. Pendant plusieurs années, il va diriger le Centre Hospitalier pour les anciens prisonniers politiques et de guerres de Saint-Ode.Albert Guérisse reçoit 35 décorations de différents pays et est fait Citoyen d’Honneur de la ville de Saint-Hubert en 1947.En juin 1980, La Reine d’Angleterre l’anoblit et lui donne le titre de « Knight Commander of the British Empire ». En 1986, il est fait Comte par Sa Majesté le Roi Baudouin.Albert Guérisse meurt à Waterloo le 26 mars 1989 à l’âge de 77 ans.Plus simplement, aujourd’hui, sur la place de la Libération, un mémorial rappelle les pérégrinations de celui qui a grandi à l’ombre de la Basilique.Sources :  Livre d'Or du mémorial Général Médecin Comte Albert Guérisse à l’Hôtel de Ville de Saint-Hubert.Éric BURGRAFF, « Un mémorial pour Albert Guérisse », Le Soir, 12 juin 1991, p. 16.François ROBERT, « Albert Guérisse qui venait… », Le Soir, 29 mars 1989, p. 8.

Rue de la Fontaine 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 4. Un écrivain américain

Ernest Hemingway, est né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l'Illinois aux États-Unis. Il décède le 2 juillet 1961 à Ketchum dans l’Idaho aux États-Unis.Ernest Hemingway, reporter de guerre, était de passage en Ardenne le 7 septembre 1944. Hemingway suivra l'armée américaine (4ème DI US) à Hargnies, Rienne, Paliseul, Libin, Saint-Hubert et Champlon.Le 17 décembre, malade et fébrile, il se fait conduire au Grand-Duché du Luxembourg pour couvrir la Bataille des Ardennes avec la 4ème DI US. Les médecins l’hospitalisent pour une pneumonie. À sa sortie de l'hôpital, une semaine plus tard, les combats principaux étaient terminés.L’information que vous pouvez lire sur cette plaque, qui se trouve sur la façade de l’actuel « Hôtel de l’Abbaye », est en réalité fausse, puisque c’est au mois de septembre que le célèbre écrivain s’arrêta à Saint-Hubert.

18 Place du Marché 6870 Saint-Hubert
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Circuit du souvenir: 5. Plaque de la Libération en septembre par les Français

Inauguration : le 8 septembre 1990 par le Bourgmestre André LABIOUSE (accompagné de Jean-Bernard GARRAUX, Claude BONMARIAGE et Raymond GUILLAUME).L’information indiquée sur cette plaque n’est pas tout à fait exacte : si les français sont bel et bien passés par Saint-Hubert, ils n’étaient pas présents en septembre.

1 Place de l'Abbaye 6870 Saint-Hubert
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Circuit du souvenir: 6. L' Ambulance 1034

La plaque commémorative placée par l’administration communale et le panneau didactique réalisé par les élèves de l’école Paul Verlaine d’Arville ont été inaugurés le 20 septembre 2014, dans le cadre du centième anniversaire du début de la première guerre mondiale. L’évènement s’est déroulé en présence d’une délégation française : Le vice-consul Christian GIRODO, le représentant du Souvenir Français Roger GIGANDET et différentes mairies et associations françaises.Une famille était également présente : Monsieur et Madame DUPONT-SORIN de PONCHATEAU. Madame Yvette SORIN est la nièce de Pierre SORIN. Celui-ci fut soigné à Saint-Hubert mais n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Elle venait de connaitre le lieu de sa sépulture quelques semaines auparavant. Que d’émotion durant cette journée chaude et ensoleillée.Ici-même, 150 soldats français ont été soignés du 3 septembre 1914 à fin avril 1915 par des bénévoles de Saint-Hubert de tous les bords, sous la direction de Ghislaine INCOUL, épouse du Bourgmestre Paul PONCELET. Ils étaient des prisonniers de guerre blessés au cours des batailles de Maissin, Anloy ou Ochamps. Malheureusement, 19 soldats n’ont pas survécus et ont été inhumés au cimetière communal de Saint-Hubert.Sources :SAINT-HUBERT D’ARDENNE, Bulletin semestriel n° 01-2014, p.75-99.

Rue du Parc 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 7. 28 Tombes de soldats Français 1914-1918

Ici se trouvent 28 tombes de soldats Français 1914-1918.

Rue du Parc 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 8. Tombe n° 1550 du Général DECHESNE 1863-1919

Vous trouverez à cet endroit la tombe n° 1550 du Général DECHESNE (1863-1919)

Rue de Lavaux 6870 Saint-Hubert
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Circuit du souvenir: 9. Mausolée de DECKENSCHULE à ESSEN

Ici se trouve le Mausolée de DECKENSCHULE à ESSEN, inauguré le 23 octobre 1960.

Rue du Parc 6870 Saint-Hubert
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Circuit du souvenir: 10. Général Aviateur Léo DE SOOMER

Général Major aviateurLéo (Léon) DE SOOMER, DFCMatricule : 298561909-1956Léo (Léon) DE SOOMER est né à ANVERS le 30 janvier 1909. Il a épousé le 09 février 1933 à SAINT-HUBERT Léonie (Loulou) PETIT. Lors de son mariage, le Sous-Lieutenant du 2ème Régiment aéronautique de l'armée belge était domicilié à Malines, Ils n'eurent pas d'enfants (1).Biographie Militaire :Il débuta sa carrière militaire aux écoles de pupilles de l'armée le 31 janvier 1925.Nommé successivement Caporal le 4 juin 1927, sergent le 4 décembre 1927 et sous- Lieutenant le 26 décembre 1929, il sera chef de peloton au 7ème régiment de Ligne du 26 décembre 1929 au 19 janvier 1930, rentre le 20 du même mois à l'aviation comme candidat Observateur jusqu'au 6 juillet 1930. Il sera avec Jean DE GALLATAY les deux premiers officiers sortis de l’École Royale Militaire à passer directement à l’aviation le premier décembre 1929.Léon DE SOOMER obtiendra son brevet civil à l’École ORTA de SAINT-HUBERT le 31 mars 1931, c'est probablement à cette époque qu'il a rencontré Léonie PETIT qui deviendra plus tard son épouse. Par la suite il entra à l’École Militaire de WEVELGHEM dont il a reçu son brevet élémentaire le 16 juillet 1931Il séjourne en escadrille au 2ème Régiment Aéronautique en tant que pilote et observateur du 7 juillet 1930 au 27 avril 1934. Il sera nommé Lieutenant le 26 décembre 1932. Il est désigné pour prendre la direction de l’Atelier Moteurs du 28 mars 1934 au 15 septembre 1936. Durant ce temps, le 26 mars 1935, il est commissionné Capitaine Aviateur et se prépare à l’École de guerre dans le groupe de service des études où il y entra le 16 septembre 1936. Il est Breveté d’État-Major (BEM) deux ans plus tard le 15 septembre 1938 et fait alors un stage du 16 septembre 1938 au 25 septembre 1938 comme Commandant de la Batterie au 6ème d’Artillerie.Par la suite, il entra au bureau des études techniques aux Établissements de l’Aéronautique Militaire à EVERE du 26 septembre 1938 jusqu'au 3 octobre 1938. Il repartira de nouveau en stage de brevet d’État-major au 6ème Régiment d'Artillerie du 4 octobre 1938 au 18 août 1939Il n'est pas seulement un fin pilote, c'est un bûcheur acharné, Le 19 août 1939, Léon DE SOOMER passe à l’État-major de la Défense Aérienne du Territoire (DAT),C’est la mobilisation, ensuite est arrivé le début la seconde guerre mondiale dont il fera sa campagne des dix-huit jours au DAT. Le 10 mai 1940, il est chargé d’assurer la liaison avec les missions aéronautiques françaises et britanniques. L’armée belge capitule : Léon DE SOOMER est fait prisonnier le 28 mai 1940, il a reçu l'autorisation du Lieutenant Général DUVIVIER de tenter de rejoindre la Grande-Bretagne, il a repris sa liberté le 29 mai 1940. A pieds, en compagnie du Major RENSON et le Capitaine GROSSMAN, il traverse les lignes, passe à la nage le canal de FURNES à PERGUES, et finalement arrive à DUNKERQUE,Nous le retrouvons adjoint au Lieutenant-Colonel Louis WAUTERS l’Attaché de l’Air, en Grande Bretagne le premier juin. Il fut la cheville ouvrière de l’époque, grâce à sa connaissance parfaite de l'anglais (Ses parents avaient rejoint l'Angleterre durant la première guerre mondiale ; il avait fréquenté l'école anglaise durant quatre années), sa volonté et aux contacts qu’il établit à l’Air Ministry ont permis de réglé l’incorporation des aviateurs dans les unités de la RAF, permettant à vingt-neuf d’entre eux de participer à la Bataille d’Angleterre. Grâce à son action à la fin de l’année 1940, près d’une centaine de candidats Pilotes, Navigateurs ou mitrailleurs de bord sont à l’entraînement dans les diverses écoles de la RAF.C'est lui également qui va procéder à l'organisation de l’école de pilotage Franco-belge à ODIHAM.C'est encore lui qui va veiller à l’instruction du personnel au sol de la 1ère escadrille belgeLe 3 mars 1941, il devient Pilot Officer (équivalent grade belge : Sous-lieutenant d’aviation)C'est seulement après l'exécution de ce travail peu intéressant pour un pilote d'un allant tel que le sien, qu'il sera autorisé à suivre un cours d’entraînement opérationnel (OTU) du 7 avril 1941 au 3 juin 1941 avant d'entrer le 4 juin 1941 à la 32ème escadrille de chasse au Pays de Galles. Une vraie escadrille internationale où mêlés à des anglais, des Canadiens, des Australiens, on rencontre des Polonais, des Tchèques, des Français, des Danois et même un Belge. Leur principale mission sera la protection des convois maritimes passant au Sud de l'Irlande. Beaucoup d'alertes, mais peu de résultats.« En octobre, je passe avec mon escadrille à HOUSTON (KENT) pour devenir une escadrille spécialisée anti-flak contre les caboteurs passant dans la manche avec des Hurricane à 4 canons de 20 mm. L'escadrille devient aussi une escadrille de chasse de nuit, elle fera des missions spéciales avec les M.T.B. de DOUVRES. En 1942, l'escadrille passe à WEST MALLING pour assurer la défense de nuit du sud de LONDRES. J'en ai marre et saute sur l'occasion de prendre un Flight à la 174ème escadrille » (Flight Commander) (3)Il restera dans cette escadrille du 10 juin 1942 au 21 août 1942. Ses missions seront des attaques des caboteurs dans la Manche de jour comme de nuit et des attaques d’aérodromes de chasseurs allemands dans le Nord de la France et usines sur le continent… En mai 1942, il est promu Flight Lieutenant (équivalent grade belge : Capitaine d’aviation).Le 19 août 1942, avec cette Escadrille, il a participé au raid sur DIEPPE (3) pour laquelle il se verra décerner la croix de guerre Belge.Voir son récit sur le Raid de Dieppe en annexe 1Du 22 août 1942 au 22 août 1943, il reçoit le commandement de la 3ème escadrille de chasse de nuit. Il est promu en même temps Squadron-Leader (équivalent grade belge : Major d’aviation).« Rien que des Anglais, canadiens et Néo-Zélandais. Plus tard DE SELYS et DE CALLATAY me rejoignent, c'est la plus ancienne unité d'aviation anglaise, une escadrille de Chasse de nuit en Hurricanes dont le premier Flight est stationné au Nord de LONDRES, elle participe à la défense de cette ville. L'autre Flight travail à MANSTON Comme « INTRUDERS » (intrus). Ce métier ne paie pas. Fait tout et bien que j'obtiens le rééquipement de l'escadrille sur « TYPHOONS » et la transforme en escadrille de chasseurs bombardiers en janvier 1943. Nous revenons à WEST MALLING, puis à HOUSTON pour attaquer les caboteurs et part dans la Manche et les îles Hollandaises ainsi que les objectifs terrestres (surtout les aérodromes) dans le Nord de la France. Nous fessons les missions de jour et de nuit. »Ce n'est pas sans une certaine fierté qu'il montrait l'étui à cigarette offert par ses pilotes en août 1943 lorsqu'il fut ses adieux à son escadrille. C’est d’ailleurs à juste titre, l'inscription gravée sur cet étui montre toute l'affection et l'admiration de ces hommes pour le premier Officier Allié appelé à commander la plus vieille escadrille anglaise.Inscription dans l'étui :ToSquadron-leader Leo De Soomer D.F.C.With affectinate regard from all tanksOf n°3(F) squadron R.A.F.On his selingnishing commandAugust 1942 to august 1943The first Allied officer to commandThe Oldest British Squadron« Le 23 août 1943, je suis mis au repos. Je passe à l'Etat-Major de la Chasse anglaise pour devenir Wing-Commander officier de liaison pour les Belges. M'y occupe du personnel, fait des études, apprend tout ce que je peux et commence la construction d'une documentation. » Il restera à ce poste jusqu’au 30 avril 1944. Par la suite, le premier mai 1944, il sera l'Attaché au Cabinet du Ministre de la Défense Nationale où il assurera les fonctions d'officier de liaison auprès de la Chasse Britannique, commissionné Major Aviateur BEM le 26 septembre 1945, sa fonction prendra fin le 3 avril 1946 et le lendemain 4 avril, il est promu Chef de Cabinet du Ministère de la Défense Nationale. Il sera nommé Lieutenant-Colonel BEM le 26 juin 1946.Nommé Group-Captain (équivalent grade belge : Colonel Aviateur) le 26 juin 1949, sa carrière active est loin d’être terminée. En effet, le 26 août 1949 le Ministre lui confie le Commandement du Groupement « Instruction et Entraînement ». Il réorganise ces services, leur donne une ampleur nouvelle. Sa fonction sera terminée le 17 novembre 1950 le jour avant son départ en mission aux U.S.A., d'où il reviendra le 23 décembre 1950 pour reprendre le commandement du Groupement « Instruction et Entraînement » du 24 décembre 1950 jusqu'au 19 mars 1952En 1951 Il assistera au départ de son ami le commandant Albert GUERISSE (Pat O' LEARY) originaire de SAINT-HUBERT pour la guerre de Corée Du 20 mars 1952 au 31 mai 1952, il est nommé commandant du 2ème Groupe d’opération. Le premier juin 1952 il est chargé de l’organisation et du commandement du 69ème Groupe Défense Aérienne Hollande-Belgique, en cas de guerre, il aurait été commandant en second du 2 A.T.A.F.Sa dernière nomination date du 26 juin 1954 lorsqu’il fut promu Général Major.Le 1er décembre 1955, le ROI BAUDOUIN (4) désigne Léon DE SOOMER pour récupérer les hautes et délicates fonctions d’Attaché de l’Air auprès de l’Ambassade de Belgique à LONDRES.« Ce n'est pas sans regrets que l'on voit ce brillant Officier quitter son commandement où il s'est imposé par sa clairvoyance et sa fermeté : mais ce qui console ses amis, c'est que la nouvelle mission dont il est chargé, lui permettra de rendre plus de services à son pays et à l'Aviation »Signé : L’aéro-club Royal de BelgiqueLéon DE SOOMER est décédé le mardi 09 octobre 1956 âgé seulement de 47 ans d'une courte et terrible maladie dans un hôpital de Londres non loin de son domicile à THAME-ON-DITTON, un village situé dans le secteur urbain du grand Londres. Ses funérailles ont eu lieu le mardi 16 octobre 1956 à l'aérodrome de MELSBROEK le matin et l'après-midi à SAINT-HUBERTLES ANNEXES:-Annexe 1: Extrait d’une coupure d'un journal : LA DERNIERE HEURE d'août 1947  Il y a cinq ans : 19 Août 1942 La belle épopée de DIEPPE. Les AILES BELGES s'y couvrirent de gloire Signé : Nestor EEMANSAnnexe 2: Proposition de Citation à l'ordre du jour de l'Armée par le Ministère de la Défense Nationale le 26 août 1942  n° : 34873Annexe 3: Les articles de pressesAnnexe 4: Les décorationsCOMMENTAIRES:(1)Léonie (Loulou) PETIT est née à SAINT-HUBERT le 16 janvier 1908 est décédée à ETTERBEEK le 05 juillet 2001Il est écrit dans l’Acte de mariage n° : 4 de l’année 1933, Léo, Frans DESOOMER dit « Léon ». Certains documents indiquent « Léon » et d'autres plus officiels « Léo »(2) Le débarquement de DIEPPE ou Opération Jubilée fut une tentative ratée des Alliés en France occupée. Trente-neuf Belges dont Léon DE SOOMER ont participé à ce débarquement. Septante quatre escadrilles de chasseurs et de bombardiers en assureront la couverture aérienneL’opération "Jubilée" se solde par un bilan dramatique : les alliés totalisent 1380 tués dont 913 Canadiens, 1600 blessés et plus de 2000 prisonniers. Même la bataille aérienne se révèle désastreuse : la RAF perd 107 avions, contre une quarantaine pour la Luftwaffe(3) Un Squadron (escadrille) de chasse en 1940 était composé de 2 « FLIGHT » le A et B.Le squadron était composé de 14 à 16 avions dont 2 RéserveChaque FLIGHT comprenait 6 avionsFlight A était composés des sections Rouge, jaune et blanche. Chacune avec deux avionsFlight B était composés des sections Bleu, vert et noir Chacune avec deux avionsCeci est une règle de base qui a souvent été modifiée selon les circonstances. Précision de Philippe DUFRASNE(4) Le Roi BAUDOUIN est né le 7 septembre 1930 à Laeken et est Décédé le 31 juillet 1993 âgé de 62 ans à Mortil (Espagne). Il sera Roi du 17 juillet 1951 au 31 juillet 1993 soit 42 ans de règne.Les adresses de Léonie (Loulou) PETITAdresse de ses parents : l'Hôtel PETIT actuellement l'Hôtel de l'Abbaye à Saint-HubertAvenue des Nerviens, 111 à ETTERBEEKAdresse à près la mort de Léon DE SOOMER : Avenue de Broqueville, 50 bte 7 1200 BXLSa dernière adresse : Rue des Palmiers, 29 à WOLUWE St-PIERRESources :-Merci à Madame Claudine PETIT, Veuve de Laurent DELCOURT, mère d’Hubert DELCOURT qui m'a transmis des documents et photos sur Léon DE SOOMER.                      Le père de Claudine, Raymond, était le cousin germain de Léonie PETIT.-Ginette ANDRE Veuve de Jacques ROMEDENNE-André BAR Spécialiste de l'aviation et aviateurs Belges. Il m'a envoyé plusieurs copies de documents-Philippe DUFRASNE et Philippe SAVE, spécialistes de l'aviation Anglaise et Américaine durant la seconde guerre-Extrait d’un texte de L’Aéro-Club Royal de Belgique-Coupure d'un journal : « Le Group-Captain DE SOOMER DFC (probablement de l'année 1949)-Les aviateurs belges dans la Royal Air Force de Mike DONNET édition Racine 2006-Proposition de citation à l'ordre du jour de l'armée datée du 26 août 1942-Article de Antoine SCHINKUS dans le journal de « l'avenir du Luxembourg » du 18 octobre 1956-Articles des journaux « La Libre » de la même époqueRéalisé le 01 novembre 2014HERIN StéphaneOuvrier communal à Saint-HubertDélégué Local du Souvenir Français pour Saint-HubertRue de la Comane, 116870 SAINT-HUBERT

Rue du Parc 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 11. Libération de septembre

Inauguration: 3 septembre 1994Ce monument a été réalisé par les ouvriers communaux Willy GILLARD et Fernand COLLIN à la demande de la ville de Saint-Hubert et de l’échevin de l’époque Jean ALBRECHT.« A l’occasion du 50ème anniversaire de la libération de septembre et de la bataille des Ardennes, la ville de Saint-Hubert se souvient et réaffirme sa reconnaissance à ceux qui ont lutté et souffert pour la liberté »

Rue de Lavaux 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 12. Croix à la mémoire de Pierre Leplang

Ce monument a été réalisé par la famille de Pierre LEPLANG, qui fut sauvagement assassiné par les Allemands lors de la retraite, le 7 septembre 1944.Commentaires de Nicole LEPLANG (fille de Pierre LEPLANG)« Vers les 11 heures le 7 septembre, les maquisards tiraient sur un camion allemand qui retournait en Allemagne. Il y avait juste le chauffeur. Celui-ci arrêta son véhicule à la hauteur de la porte Martin, en descendit, traversa le parc, passa devant l’étang, remonta par la petite ruelle qui longeait le verger du pénitencier.Mon frère Maurice cueillait des groseilles. L’Allemand l’arrêta, et c’est Emilie STOZ, qui fait comprendre à l’Allemand, que ce n’était qu’un gamin qui cueillait des groseilles. L’Allemand avança avec lui jusque l’atelier de mon père, il entra et demanda les papiers d’identité. Mon père, Pierre LEPLANG, est né à MONTHERME en France. L’Allemand dit à mon père « VOUS RESISTANT FRANÇAIS ». Il l’emmena ainsi que mon frère. L’Allemand relâcha mon frère juste avant la côte qui va à Hurtebise, il continua avec mon père à la porte Martin, mon père a été battu, il a perdu ses sabots et sa casquette et il a été conduit près des petits sapins où il fût tué.Quand l’Allemand sorti de l’atelier avec mon père, il y avait une colonne d’Allemands qui arrivait à pied, et qui retournait en Allemagne »Sources :Nicole LEPLANG Fille de Pierre LEPLANGPhotos monuments Stéphane HERINSouvenir mortuaire de Nicole LEPLANG

N848 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 13. Plaque de la 87ème Division d’Infanterie Américaine

Placée le 9 juin 1996 en même temps que les plaques commémoratives de BONNERUE (Carrefour de PIROMPRE), de l’église de JENNEVILLE et de celle de TILLET.Le retour avait été organisé par le cercle des officiers de réserve (Roger THUMILAIRE, Roger COLLE et Jacky GRAFTIAUX, aujourd’hui tous décédés) en collaboration avec l’association de la 87th.Les plaques ont été réalisées grâce aux donations de 74 vétérans USLe discours de Ross RASMUSSEN vétéran de la compagnie A du 912 FA a décrit les événements qui ont conduit à la libération de Saint-Hubert.

1 Place du Marché 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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Circuit du souvenir: 14. Plaques des SAS Français

Les Régiments SAS dans nos ArdennesEn décembre 1944, la brigade SAS (Special Air Service) était formée de deux régiments britanniques : le 1st Regiment SAS et le 2nd Regiment SAS. Elle comprend également des régiments étrangers, le 3rd Regiment SAS (3ème Régiment des Chasseurs Parachutistes Français), le 4th Regiment SAS (2ème Régiment des Chasseurs Parachutistes Français) et le 5th Regiment SAS (Compagnie Indépendante de parachutistes Belges).A la mi-décembre, la contre-offensive allemande de Von Rundstedt dans les Ardennes ayant enfoncé les défenses américaines, deux régiments vont participer à la bataille : le 3ème Régiment SAS Français et le 5ème Régiment de SAS Belge.Le 3ème Régiment SAS Français.Son commandant, Puech-Samson, reçoit l'ordre de rejoindre la région de Bertrix où va être installé, le 25 décembre, le QG « Opération FRANKLIN». Ils effectueront des reconnaissances vers Libin, Arville, Hatrival, Saint-Hubert. C'est par un froid sibérien qu'une vingtaine d'officiers et 165 hommes disposant d'une quarantaine de jeeps en équipage de 4 hommes vont patrouiller dans un secteur où amis et ennemis sont difficiles à distinguer.Une patrouille entra dans la ville de Saint-Hubert«Dans la nuit du 11 janvier, le commandant Puech-Samson envoie deux patrouilles en direction de Saint-Hubert. Le peloton Raufast progresse prudemment à travers les routes, puis l’officier décide de poursuivre à pied dans la neige. Un équipage reste alors sur place près des véhicules pendant que huit hommes continuent vers l’objectif. Dans la matinée du 11 janvier, le sous-lieutenant Loïc Raufast, les sergent-chefs Charles Barthélemy et Jean-Jacques Lozahic, le sergent François Krysik, les caporaux Henri Debruyne, Joseph Le Bris et Georges Winter ainsi que Guy Jactel du 4e peloton de la troupe A pénètrent dans Saint-Hubert. Les Allemands ont évacué la ville dans la nuit et se sont repliés vers la Barrière de Champlon. Les parachutistes capturent alors quelques soldats ennemis qui n’ont pas encore eu le temps de quitter les lieux puis, rapidement, le sous-lieutenant Raufast envoie une jeep à Bertrix pour prévenir le commandant Puech-Samson d’envoyer des renforts. Dans le même temps, il parvient par radio à demander l’interruption des tirs de l’artillerie américaine qui bombardent la ville. Dans la matinée, le peloton Richard et d’autres SAS, dont quelques éléments de la section Varnier, font leur entrée à la grande joie des habitants qui s’empressent d’accrocher un drapeau français et un drapeau belge à la façade de l’Hôtel de Ville. Saint-Hubert est libéré par les parachutistes SAS sous le nez des hommes de la 87e DI qui arrivent quelques heures plus tard. Vexés, les Américains s’emportent et veulent en venir aux mains avec les Français qui ne cachent pas leur satisfaction. Finalement, les choses se calment et les drapeaux alliés sont arborés aux fenêtres. Le lendemain, le bourgmestre remet officiellement sur un coussin rouge les clés de la ville au commandant Puech-Samson.»Ce jour-là, ce régiment installe son QG dans l’immeuble situé Place du Marché, n°3.

3 Place du marché 6870 Saint-Hubert
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