Durant toute l’année, les « SAISONS DE LA PHOTO EN GRANDE FORÊT DE SAINT-HUBERT » vous invitent à découvrir la nature comme vous ne l’avez jamais vue !Parcourez la Grande Forêt de Saint-Hubert et découvrez plus de 500 photos nature exposées en plein air, au cœur de sites remarquables pour leur nature préservée, leur patrimoine historique exceptionnel et leur ambiance typiquement ardennaise. Mammifères sauvages, oiseaux, insectes, fleurs, arbres, paysages,... sont présentés à travers une sélection de clichés très esthétiques, parfois impressionnants, parfois attendrissants. Ces photos sont le travail de photographes animaliers et naturalistes, connus et reconnus dans le milieu de la photographie.Dépliant disponible gratuitement à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert ainsi que dans les bureaux de tourisme du territoire de la Grande Forêt de Saint-Hubert.

La Grand-Place est marquée par la présence d’un bâtiment remarquable. En 1894, Justin Herman, représentant en chapellerie, et son épouse Héloïse Evrard, modiste, achètent un bâtiment et un terrain sur la Grand-Place où ils construisent un magasin spécialisé en mercerie, textiles et denrées alimentaires puis une fabrique de casquettes. Vers 1900, ils complètent l’ensemble avec une habitation de style néo-renaissance flamande. C’est la façade sud (rue de la Station) qui est la plus remarquable avec son pignon à redents et ses hautes cheminées ancrées. Des carrés et bandeaux émaillés apportent un peu de couleurs à l’appareil en pierres. Une magnifique véranda surmontée d’une logette elle-même surmontée d’un balcon témoigne du confort de l’habitation et du standing de ses occupants. La chapellerie Herman qui en est à la 5e génération existe toujours mais a déplacé ses activités sur la zone d’activités économiques.A l’arrière du bâtiment , on remarque l’ancienne fabrique de casquettes édifiée en 1895 ainsi qu’une maison bourgeoise construite en 2 phases : l’aile droite et la tour vers 1900 et 10 ans plus tard l’aile gauche. Tant l’utilisation des différents matériaux que les éléments architecturaux décoratifs (colonnes, balcon, lucarne…) et les décors (sgraffites) en font un bâtiment remarquable.

Une maison commune existait à Wellin dès avant 1840 mais c’était alors une simple bâtisse qui abritait l’école, la justice de paix, les réunions du conseil communal et les archives. Ce bâtiment rasé en 1889 a été remplacé par un bel édifice de style éclectique inauguré en 1891, œuvre de l’architecte provincial Bouvrie. Le bâtiment a été entièrement rénové entre 2018 et 2021 afin de l’adapter aux exigences d’accessibilité et de confort tant pour les citoyens que pour le personnel communal. 

L’église dédiée à Saint Remacle a été édifiée en moellons de calcaire et de grès en 1765 sur les vestiges de bâtiments plus anciens. En effet, dès le 8e siècle, les archives mentionnent une église dédiée à Saint Martin. Les fouilles ont permis de découvrir un cimetière mérovingien ainsi que les vestiges du domaine carolingien légué par Carloman en 747 à l’abbaye de Stavelot. L’église conserve une cuve baptismale en calcaire à 4 têtes d’angle du 12e siècle.

A l’angle de la rue du Fond des Vaulx et de la rue de Tribois, se trouve une des maisons les plus anciennes du village. Elle a été érigée en 1734 par Pierre Edmond de Smackers, frère du seigneur de Mirwart, entré dans les ordres et connu sous le nom d’abbé de Smackers. Construite en moellons calcaires peints, elle présente des éléments architecturaux et décoratifs intéressants, notamment la haute toiture d’ardoises à croupes avec ses 3 lucarnes. De part et d’autre du volume principal, 2 ailes ferment une cour avant clôturée : grange, remises et étables à gauche, ancienne bergerie à droite transformée en logement.

A partir de 1843, se tenaient à Wellin des foires qui rassemblaient des boutiquiers ambulants et des marchés aux bestiaux. La place du Tribois accueillait annuellement plusieurs marchés aux bestiaux dont témoignent encore les anneaux fixés au mur auxquels on attachait les bêtes.Lors du réaménagement de la place, l’abreuvoir-lavoir a été restauré. On y voit encore plusieurs bacs disposés en cascade pour abreuver le bétail et laver son linge. Le premier bac alimenté par le Ry du Tribois était réservé aux animaux, le deuxième appelé « trempoir » servait au rinçage du linge et le dernier, aux bords inclinés, permettait de battre, savonner et laver le linge.

Parallèlement à la construction des lignes du vicinal, la gare et 4 hangars en briques sont construits sur la route de Grupont, dans un endroit marécageux « le Crolisse ». La route de Grupont devient alors l’avenue de la Gare et se borde d’habitations et de commerces. Cette gare assurait principalement la liaison entre Wellin-Grupont et la ligne Wellin-Rochefort. Le trafic ferroviaire prit fin le 29 juillet 1957.

Situé juste en face de la gare, l’hôtel du Chemin de fer accueillait les voyageurs dans un vaste bâtiment. Transformé en école, le bâtiment accueille depuis 1983 des classes de forêt.

Au bout de la rue, sur votre gauche, se trouve l’Arbre de la Liberté, un énorme tilleul âgé de plus de 200 ans, planté en 1798. Derrière lui, une charmante maison du 18e siècle, abritait au début du 20e siècle l’Hôtel des Glycines. L’arbre se trouve au carrefour d’un ancien chemin conduisant de Givet à Saint-Hubert et rejoignant plus haut (Margouyet) la célèbre chaussée Marie-Thérèse. En face, un ancien abreuvoir et un bac en pierre ont été transformés en bac à fleurs.

En 1868, la commune achète un terrain idéalement situé le long de la nouvelle route de Beauraing afin de déménager l’école qui occupait jusque-là la maison commune située sur la Grand-Place. Les écoles communales de style néo-roman sont achevées en 1870. Cette imposante construction se composait de 4 classes flanquées de 2 habitations pour les instituteurs et institutrices et de 2 cours de récréation séparées par un mur. Rénové en 2012 dans le cadre du Programme de développement rural, le bâtiment abrite la Maison des Associations de Wellin avec de grandes salles, un bel espace culturel dans les combles et des locaux pour des services communaux comme la bibliothèque de Wellin, l’Espace public numérique ou encore la Maison d’accueil communautaire des aînés. 

Le bâtiment qui porte le millésime 1699 audessus de la porte de grange aurait appartenu à un sergent chargé de faire respecter l’ordre public au 19e siècle. Sur la tour, un curieux bas-relief représente un sanglier qui semble attendre que 2 glands tombent avec un texte assez énigmatique en patois.