Saint-Hubert: nature et mouvement

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Vue sur le centre de Saint-Hubert

En faisant halte dans la « cité borquine », vous remarquez rapidement de prestigieux monuments. Ils rappellent le destin de la ville, lié à son abbaye. Sans oublier le rond-point emblématique « du cerf crucifère » rappelant lui aussi la célèbre légende

La ville qui porte le nom du protecteur des veneurs est depuis longtemps considérée comme la plus emblématique et la plus mythique de la chasse. En février 1990, cette réputation fut consacrée en la désignant « Capitale européenne de la Chasse » par la Fédération des Associations de Chasseurs de la C.E.E.
Le titre de « Capitale européenne de la Nature« , intrinsèquement lié au premier, s’y ajoutera par la suite.

Depuis 2016, Saint-Hubert est également reconnue comme « capitale internationale de la trompe de chasse« . Si la chasse à courre ne se pratique pas en Belgique, on retrouve cet instrument lors des messes sonnées qui le sont notamment par le Royal-Forêt Saint-Hubert.

La basilique de Saint-Hubert

Il s’agit d’un haut lieu de pèlerinage en l’honneur de saint Hubert, également reconnue comme patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Si la première fondation remonte au 7e siècle, l’édifice actuel a été bâti pour l’essentiel au 16e siècle.

La basilique est accessible chaque jour de l’année. Pour toute visite guidée il convient de réserver au préalable.

Le quartier dit « Palais Abbatial »

Construit au 18e siècle, cet ancien complexe abbatial augmentait le prestige de l’abbaye et offrait un gîte digne de leur rang aux invités, visiteurs ou pèlerins de marque. Il abritait à l’époque la Chancellerie des terres de Saint-Hubert, ainsi que des salles de réception et d’apparat.
Les travaux de rénovation de la Cour d’honneur ont visé à rendre au quartier un aspect proche de celui d’origine. La grille que vous pouvez admirer est ornée de figurines allégoriques évoquant le calendrier romain composé de dix mois lunaires (de mars à décembre).
Le bâtiment qui abrite aujourd’hui le Service Culture et Sport de la Province de Luxembourg, est accessible partiellement lors des expositions temporaires.

Envie d’en savoir plus sur l’ancienne abbaye de Saint-Hubert ? Des visites guidées du centre historique de Saint-Hubert sont possibles sur réservation.

Rond point Saint-Hubert

La légende du cerf crucifère

C’est au 15e siècle que cette légende est apparue.

Saint Hubert, chasseur impénitent, s’adonne aux plaisirs d’une vie mondaine délaissant son épouse et sa foi… Lors d’une chasse un jour de grande fête religieuse dans les forêts d’Ardenne, le Christ en croix lui apparaît dans la ramure d’un cerf. Ce dernier est magnifique et tout auréolé d’une lumière éblouissante. Il lui demande de se convertir et d’aller prendre conseil auprès de l’évêque Lambert. Hubert se retire alors en ermite dans la forêt…
Alors qu’il est en pèlerinage à Rome, son maître Lambert est assassiné à Liège. Le pape Serge Ier, en réponse à une demande céleste, le choisit comme remplaçant et le consacre évêque. 
Au cours de la cérémonie, un ange lui apporte l’étole miraculeuse qui l’accompagnera durant tout son ministère et saint Pierre lui remet des clés « dites de saint Hubert », symbole de son pouvoir spirituel sur les âmes et les corps…

Basilique de Saint-Hubert

Saint Hubert, sa vie

Saint Hubert naît au milieu du 7e siècle dans une importante famille de l’aristocratie austrasienne.
Vers 705, il succède à saint Lambert sur le trône épiscopal de Tongres-Maastricht. Il va parcourir son très vaste diocèse pour l’évangéliser pendant près de 25 ans. Il décède à Fourons-le-Comte des suites d’une gangrène le 30 mai 727. Son corps est ramené à Liège dans l’abbaye Saint-Pierre qu’il a fondée.

En 687, un premier monastère est fondé à Ambra (ruines romaines) par Pépin II de Herstal. Le monastère prendra ensuite le nom d’Andain et bien plus tard, de Saint-Hubert.

Suite à de nombreux miracles survenus sur sa tombe, il est canonisé le 3 novembre 743 en présence du roi Carloman et de plusieurs évêques, et son corps est porté sur les autels. A cette occasion, on découvre que son corps, son étole et ses vêtements épiscopaux sont intacts.
Sur décision du Concile d’Aix de 817, son corps est transféré. Il arrive accompagné de l’empereur, de nombreux évêques et d’un grand nombre de fidèles le 30 septembre 825 à Andain. 
Jusqu’en octobre 1568, son corps réputé intact restera exposé à la vénération des fidèles et la crypte de l’abbatiale ou à l’avant du choeur les jours de fête.
Depuis la révolution française, plus aucun témoigne n’est parvenu à ce sujet et le corps reste introuvable.

Bénédiction saint Hubert

SAINT HUBERT, SON CULTE

Reposant au coeur de l’immense forêt ardennaise, Hubert, déjà guérisseur de la rage, s’est imposé très tôt comme le patron des ardennais, des chasseurs et des forestiers.

Pour ritualiser leur demande de guérison, les enragés subissaient une opération appelée la taille: l’aumônier incisait le front du malade et y insérait une partie de l’étole miraculeuse. Le malade devait ensuite suivre une neuvaine hygiénique et spirituelle stricte mais s’il était guéri au terme de la neuvaine, il acquérait le privilège de donner le répit à toute autre personne mordue ou suspecte de la rage pendant 40 jours, lui ménageant le temps de se rendre à Saint-Hubert.

Les animaux enragés étaient abbatus, et ceux en bonne santé étaient protégés par le saint par l’imposition des clés de saint Hubert.

Malgré la découverte du vaccin contre la rage en 1885 par Louis Pasteur, le culte du saint est resté très vivace en Belgique et en Europe occidentale.

Saint Hubert est invoqué aujourd’hui par des personnes trop nerveuses, contre les douleurs et maladies du système nerveux, les rages de dents…

Près de 13 siècle se sont écoulés et l’étoffe de l’étole a peu diminué. Elle reste aujourd’hui la relique essentielle de saint Hubert.

Venir à saint-hubert faire benir son animal

Chaque année, 2 occasions permettent de venir faire bénir son animal de compagnie devant la basilique de Saint-Hubert. Ce sont aussi des moments lors desquels les sonorités si particulières de la trompe de chasse se laissent apprécier.

Le premier week-end de septembre à l’occasion de la fête « Les Hubertoises »
Chaque premier week-end de septembre, Saint-Hubert est en fête.
Au programme : international clubshow des chiens de Saint-Hubert, grand-messe sonnée par les sonneurs de trompe de chasse, bénédiction des animaux et distribution des pains bénis, saynètes de rue, tables de l’Abbaye, spectacle historique… Plongez-vous dans le Saint-Hubert d’autrefois !
 
le 3 novembre lors de la fête de la saint Hubert

Commémorant la canonisation de saint Hubert, la fête a lieu chaque 3 novembre. Une grand-messe est sonnée par les sonneurs de trompe de la chasse dans la basilique. Au cours de cette célébration a lieu la bénédiction des pains qui est suivie par la bénédiction des animaux à l’extérieur.
Les petits pains bénis au nom du saint sont une des caractéristiques de son culte. Ces rites sont destinés à manifester la protection accordée par saint Hubert.

La promenade coup de cœur du Royal Syndicat d’Initiative de Saint-Hubert

« Les Abanages« , c’est le nom de la balade que l’on aime particulièrement parcourir durant le printemps (carte IGN « Au pays de Saint-Hubert »). Il s’agit d’un parcours de 9,8 km lors duquel vous traversez les fagnes et leurs paysages particuliers. Au milieu de bois composés principalement de feuillus, vous traversez de grandes plaines qui, si vous êtes discret et chanceux, vous permettent d’apercevoir du gibier. Vous pouvez également observer des « pierriers », des amas de débris de roche datant des périodes glacières. De plus, des panneaux d’information sur la conservation et la sensibilisation de la nature sont placés le long du parcours.

Carte en vente auprès du Royal Syndicat d’Initiative de Saint-Hubert.

LA COMMUNE de SAINT-HUBERT, c'est aussi...

D’autres lieux et villages qui méritent plus qu’un simple coup d’oeil !
Pour les découvrir, vous pouvez par exemple suivre les circuits gourmands « Saveurs inattendues » (122 km) et « Saveurs en terre celte » (70 km). Ces routes touristiques vous font sillonner la région de Saint-Hubert au gré des producteurs locaux. Plusieurs d’entre eux vous accueillent sur rendez-vous pour des visites gourmandes !
En saison, il est aussi possible de venir écouter le brame du cerf ou découvrir les champignons lors de promenades guidées.

S'immerger en pleine nature au domaine provincial de mirwart

Des bois à perte de vue, une nature préservée, des sentiers balisés, une pisciculture, la Lomme… ! Voici autant d’invitations à venir se ressourcer, se promener ou se détendre au Domaine provincial de Mirwart.
En contrebas du village de Mirwart (l’un des « Plus Beaux Villages de Wallonie« ), le Domaine provincial de Mirwart est un pur écrin de verdure. 

De nombreux étangs y abritent un élevage de truites fario, l’espèce indigène destinée à l’empoissonnement des rivières de la région. Ces étangs sont disséminés au cœur d’une forêt sauvegardée. D’un itinéraire à l’autre, vous pouvez croiser de nombreux vestiges du passé de Mirwart, tels le haut-fourneau de Marsolle, témoin de la période préindustrielle, ou la glacière du 19ème siècle, creusée à flanc de coteau et aujourd’hui dédiée à l’hibernation des chauves-souris.

Un rucher didactique permet d’approcher le monde des abeilles et plusieurs aires de pique-nique et de barbecue sont également accessibles.

Se balader en famille au parc à gibier de Saint-Hubert

La visite du parc à gibier de Saint-Hubert est une halte incontournable, particulièrement appréciée par les enfants.
Situé à 2 kilomètre du centre-ville, il a la particularité de proposer un espace où le gibier évolue en semi-liberté.
Il s’agit du bon plan « famille » si vous souhaitez allier une promenade en forêt avec la découverte de la faune et de la flore ardennaises !

decouvrir la wallonie d'autrefois au domaine du fournau saint-michel

Le temps d’une visite, plongez dans le passé et découvrez la Wallonie d’autrefois ! Situé à 8 km du centre-ville de Saint-Hubert et non loin d’Awenne, Mirwart ou encore Nassogne, le Fourneau Saint-Michel accueille 2 musées, 2 restaurants ainsi qu’une aire pour mobilhomes.

Le Musée du Fer est quant à lui établi sur le site d’un monument classé du patrimoine industriel: l’unique haut-fourneau au charbon de bois conservé in situ en Belgique ! Une visite à ne pas manquer dans des bâtiments qui sont les témoins d’une industrie du fer qui fut florissante en terre luxembourgeoise aux 17er et 18e siècles.

Le musée de plein air (Musée de la Vie rurale en Wallonie) est installé dans une magnifique clairière de fond de vallée est à visiter par la balade. Il est le reflet de ce qu’étaient la vie et l’architecture en Wallonie au 19e et début du 20e siècle.

Redouté, cet aquarelliste connu mondialement pour ses roses

Un autre personnage illustre a son histoire liée à Saint-Hubert, et à la nature: Pierre-Joseph Redouté.
Un musée, une fontaine, la roseraie ainsi qu’un circuit pédestre dans la ville sont autant d’évocations qui invitent à partir sur ses traces…
Mondialement connu pour ses roses (« Les roses de Redouté »), il naît à Saint-Hubert au 18e siècle. Il quittera la ville à l’âge de 23 ans pour rejoindre Paris où il réalisera des planches de plantes et de fleurs pour les plus célèbres botanistes de son temps. Il sera également attaché à la collection des vélins du Roi, une collection déposée au Jardin des Plantes qui deviendra le Museum d’Histoire Naturelle.
Parmi ses élèves, citons la Reine Marie-Antoinette, l’impératrice Joséphine (épouse de Napoléon Ier) ou encore Louise-Marie d’Orléans qui fut la première reine des Belges.
Décédé en 1840, son corps repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Les villages et hameaux

Arville, Awenne, Hatrival, Lorcy, Mirwart, Poix-Saint-Hubert et Vesqueville

Royal Syndicat d’Initiative de Saint-Hubert
Place du Marché 15, B-6870 Saint-Hubert

+32 61 61 30 10
www.sainthubert-tourisme.be

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